on ira... voir ailleurs

on ira... voir ailleurs

Cambodge, le récit

Une centaine de kms après la frontière thaïlandaise,  nous arrivons à Siam Rep, ville touristique avec son lot d hotels et de guests housse, salons de massage, restos.....Siam Rep, point de départ pour la visite des temples d Angkor.

Angkor, c est un coup de coeur, un site très étendu,  certains temples étant à plus de 30 km du temple principal, Angkor wat.

Grâce au camping car, nous avons pu sillonner dans le site à notre rythme,  pouvoir se poser à midi au pied d un temple, dejeuner, puis faire une sieste dans le hamac est un luxe très appréciable.  En 3 jours, nous avons vu la quasi totalité des temples, tous différents et envoûtants.

Nous avons quitté Siam Rep, direction la capitale, Phon Pen, 320 kms, sans se douter 1 seconde ce que nous allions vivre : l enfer.

320 kms de routes defoncées, pas 1m2 de bitume, poussière rouge, nids de poule, des camions, des bus, des 4x4 roulant à vive allure, visibilité réduite.

Dehors il fait chaud, pas de clim dans le camion, on doit rouler les vitres ouvertes, l intérieur ressemble alors à l extérieur,  la poussière rouge domine. On fait du 20 km/h de moyenne, on mettra 3 jours pour faire ces 320 kms.

Phon Pen, c est la découverte du Mekong,  une petite croisière au coucher de soleil, c est aussi un coup au coeur avec les visites des prisons et centres d exterminations Kmers rouges.

Après 3 jours riches en émotions,  direction le sud du Cambodge,  tout d abord Kep et son marché au crabe, la région de Kampot et son poivre connu mondialement,  et enfin Sianoukville et la plage paradisiaque d Otress.

Nous sommes restés presque 1 mois au Cambodge, on se souviendra bien sûr d Angkor, de la triste période des Kmers rouges, de l état de ses routes, du sud et de la découverte du Mekong. On se souviendra aussi d une nuit dans un petit village,  d un chien brûlé vivant enrobé dans du foin bien sec, il parait que la chair est plus tendre si on le brûle vivant.

On se souviendra avoir mangé du rat dans un petit resto, les os étaient bien trop petits pour être du poulet, pour ceux qui se posent la question,  ce nest pas mauvais, et nous n avons pas été malades.

On se souviendra des mariages, partout au bord des routes, qqfois au milieu des routes, les tables et chaises occupant au munimum une voie de circulation.

On se souviendra qu au Cambodge, du fait de la grande pauvreté,  tout se mange,  bien sûr les insectes, les chauves souris,  les rats.

On se souviendra du peuple cambodgien vivant tous au bord des routes, de leur maison, leur intérieur, leur visage, rouge de poussière mais toujours avec le sourire.



22/04/2015
6 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Voyages & tourisme pourraient vous intéresser